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C’est au parking des bergeries de Petra Pinzuta, au terme de la piste venant du village de Lozzi dans le Niolu, que les membres de l’association s’étaient donnés rendez-vous dans l’aube cristalline de ce dimanche de juin.
Direction le refuge de l’Ercu en empruntant le sentier nature, superbement jalonné par des panneaux d’information présentant la faune et la flore que l’on peut distinguer dans cette partie de la montagne Corse. Les crêtes allant du Cintu au Capu a u verdatu se détachaient, lumineuses et coquettement poudrées de neige, dans l’immensité de l’azur.
Chemin faisant des rus gonflés par la fonte des glaces du lac du Cintu nécessitaient la recherche de gués pour les traverser en toute assurance.
Au bout d’une heure trente environ, arrivée au refuge de l’Ercu, l’équipe pris la direction plein Ouest en direction du lac qui les surplombait encore de près de 600 m, tandis que de courageux randonneurs s’élançaient vers le toit de la Corse par la voie Sud, bien plus courte que celle venant d’Ascu, mais ô combien pentue.
Pour peu qu’on levait la tête, on pouvait discerner dans les cieux des aigles s’essayant à de gracieuses arabesques tandis que de facétieux chocards poussaient des coassements menaçants pour les reptiles qui se chauffaient nonchalamment sur les roches du chemin, comme le lézard de Bedriaga ou les couleuvres de l’étage subalpin.
A mi-pente, d’imposantes formations nuageuses qui s’avoisinaient depuis le matin venant du lointain San Petrone, obligèrent le groupe a faire demi-tour pour des principes évidents de sécurité, auxquels les accompagnateurs de l’association ne dérogent jamais.
L’itinéraire de retour connut une variante qui conduisit les randonneurs jusqu’aux bergeries de Cesta, remarquablement restaurées où l’on peut entrapercevoir notamment casgile, mandria, chjostra. Lieux éminemment bucoliques et témoins d’une période pas si ancienne, où la montagne du Niolu en était constellée d’une myriade, occupées laborieusement par le peuple des bergers.