Conservatoire d'espaces naturels de Corse

patrimoine naturel et culturel de la Corse

Etude réalisée entre 2009 et 2011

PRESENTATION GENERALE DE L'ETUDE

 

Pourquoi cette étude ?

Au vu des dangers que représente la tortue de Floride, le Conservatoire d'Espaces Naturels Corse (CEN Corse) a souhaité  mettre au point une méthode permettant de limiter l'expansion des populations.

Cette limitation a été envisagée sous la forme de captures d'individus, notamment les adultes reproducteurs.

Pour atteindre cet objectif, il était nécessaire de répondre à quelques questions : Quel piège utiliser? Comment l'utiliser? A quelle période de l'année réaliser le piégeage? Où placer les pièges ?

De plus, une étude réalisée en 2000 par le CEN Corse avait permis de faire un état des lieux sur la présence de la tortue de Floride sur tout le pourtour Corse. La nouvelle étude menée ici devait permettre de faire une mise à jour de ces informations, afin de mobiliser l'ensemble des acteurs régionaux sur la problématique.

 

Répondre à ces questions a nécessité

Sur l'embouchure du Rizzanese (Corse-du-Sud) :

A l'échelle de l'île:

  • Des observations et des prospections.

Afin que l'étude soit réalisée dans les meilleures conditions, un comité scientifique a soutenu et aidé l'équipe tout au long du projet.


 

SITE D'ETUDE

ACQUERIR DES CONNAISSANCES

ACQUERIR DES COMPETENCES

PARTENAIRES

 


SITE D'ETUDE

 

L'étude portant sur les tortues de Floride a été réalisée entre 2009 et 2011 au niveau de l'embouchure du Rizzanese, dans le sud du golfe du Valinco (commune de Propriano, Corse-du-Sud).

Le fleuve Rizzanese termine sa course en formant une vaste zone humide de 180 hectares. L'embouchure, dont les traits actuels sont étroitement liés à la construction de l'aérodrome de Tavaria en 1974, est divisée en deux exutoires : le principal, canalisé, se jette en mer dans la continuité du fleuve, tandis que l'ancien cours circule en arrière de la plage de Portigliolo pour se jeter en mer à l'extrême sud de cette plage. Ce bras est constitué d'un ensemble de trous d'eau connectés périodiquement selon les variations du niveau d’eau dans la zone humide. Cet ancien cours, avant 1974, était le cours principal du Rizzanese, tandis que l'émissaire nord ne s'ouvrait qu'occasionnellement lors de crues et/ou de tempêtes. Un reste de méandre, aujourd'hui isolé du fleuve par la piste de l'aérodrome, laisse deviner l'aspect de l'embouchure du Rizzanese avant sa canalisation.

 

L'ancien cours et la plage de Portigliolo sont classés ZNIEFF de type I (n°00670000) et appartiennent au site Natura 2000 « de l'embouchure du Rizzanese et des plages d'Olmeto » (N2000 FR 9400594), qui comprend six habitats classés en annexe I de la directive « Habitats » et trois espèces classées en annexe II de la même directive (dont la Cistude d'Europe, Emys orbicularis). L'ensemble du site Natura 2000 est géré de manière conjointe par le Conservatoire d'Espaces Naturels Corse (CEN Corse), le Conservatoire des Espaces Littoraux et des Rivages Lacustres (CELRL) et le Conseil Général de Corse-du-Sud (CG 2A).

                                                                                                               

Sur ce site, deux espèces emblématiques de Corse sont présentes : 

 

Cistude d'Europe

 

 

 

Buglosse crépue


 Pourquoi l'étude a-t-elle été réalisée sur ce site?

Ce site, dont le CEN Corse est un des gestionnaires, a fait l'objet entre 2002 et 2008 d'une étude sur la population de Cistude d'Europe. Au cours de cette étude, des tortues de Floride y ont été observées et/ou capturées, laissant à penser qu'elles se reproduisaient sur le site.

 

Deux exemples de trous d'eau présents sur le site

 


ACQUERIR DES CONNAISSANCES

 

Etude de la population de l'embouchure du Rizzanese :

La biologie et l'écologie de la tortue de Floride sont bien connues dans son aire de répartition d'origine (Etats-Unis), mais peu dans son milieu d'introduction.
Le programme « Tortue de Floride » a donc été l'occasion de suivre les individus dans leur nouvel environnement et de découvrir quelques éléments de leur biologie et leur écologie. In fine, les informations reccueillies sont utilisées pour à la mise en place d'une méthode de capture.

OBJECTIFS

PROTOCOLES

RESULTATS

CONCLUSION


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OBJECTIFS

  • Taille et structure de la population, succès reproducteur : les individus présents sur le site forment-ils une véritable population ? Le cas échéant, quel est l'avenir de cette population (la reproduction permet-elle à la population de se maintenir voire de s'étendre) ?
  • Occupation de l'espace et déplacements : la mise en place de sessions de piégeage passe par la connaissance de la répartition des individus et de leur capacité de déplacement et de dispersion, surtout dans le cas d'une espèce invasive.
  • Présence de noyaux de population en amont : lors d'une tentative d'éradication d'une population sur un site donné, il est indispensable de s'assurer que le milieu ne sera pas recolonisé à l'avenir. Pour cela, les sites potentiels adjacents à la zone d'étude doivent être prospectés.
  • Phénologieet rythme d'activitié quotidien : permet d'appréhender la période de piégeage optimale, au cours de la saison et de la journée.
  • Dynamique spatiale de la sous-espèce: afin de vérifier à plus ou moins long terme.

 

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PROTOCOLES

1. Echantillonnage stratifié

2. Radiopistage

3. Capture-Marquage-Recapture


1. Echantillonnage stratifié

1.1. Observations sur le site d'étude :

L'échantillonnage stratifié est utilisé pour évaluer la répartition des individus en fonction du type de milieu. Des observations sont réalisées pour chaque type de milieu, à partir de postes d'observation déterminés. Le nombre de postes d'observation sur chaque type de milieu dépend de la surface représentée par celui-ci.

Sur le site, trois types de milieux (ou habitats) ont été dénombrés :

   1) Zone d'eau entourées de roseaux               2) Zone d'eau entourées de Tamaris et d'Iris     3) Eau courante du fleuve

Chaque habitat représentant la même surface (1/3 de la surface totale), le même nombre de postes d’observation y a été placé (3 postes par type d’habitat, soit 9 postes d’observation au total).

 

Entre les mois d'avril et de septembre 2009, l'observation a été réalisée à l'aide de jumelles, durant 45 minutes sur chaque poste, à raison de deux fois par semaines.

En 2011, les observations ont été prolongées sur les sites où les plus faibles densités d'individus avaient été observées, afin de suivre la dynamique spatiale de la sous-espèce.

 

 

1.2. Observations en amont :

Elles ont été réalisées durant les trois années d'étude.

En 2009, trois portions de linéaire ont été parcourues, trois fois entre avril et septembre.

En 2010, cinq sites ont été visités quatre fois au cours de la saison.

En 2011, trois des sites visités en 2010 ont été réutilisés, en fonction notamment des résultats obtenus l'année précédente.

Dans tous les cas, les observations étaient réalisées aux jumelles.

2. Radiopistage

Femelle équipée d'un émetteurRadiographie d'une femellemontrant la présence d'oeufs

 

Le radiopistage consiste à suivre le déplacement d'animaux équipés d’émetteurs à haute fréquence avec des récepteurs adaptés. Pour équiper un animal, sa capture est indispensable.

Au cours de l'année 2009, six femelles radiographiées gravides* et un mâle ont été équipés d'un émetteur. L'objectif était d'obtenir des informations relatives à la ponte (période, nombre de pontes, taux de succès, etc.), aux déplacements et à l'occupation du milieu.                 

Les individus équipés ont été suivis au cours du printemps et de l'été 2009 (période d’activité maximum de ponte), de 6h à 20h.


Les individus localisés à terre ont alors fait l’objet d’un suivi continu jusqu'à leur retour à l'eau. La zone potentielle de ponte était alors localisée et fouillée.


Dans le cas d’une identification certaine d'un site de ponte, un système de protection hermétique (cage grillagée) devait être disposé autour du site, en espérant la collecte des nouveaux-nés pour analyse (nombre de nouveaux-nés, sexe-ratio*, etc.).

 

3. Capture-Marquage-Recapture (CMR)

Marquage d'un individu

Pour toutes les espèces d’animaux sauvages, l’énumération directe et exhaustive du nombre d'individus présents est impossible.

La méthode de Capture-Marquage-Recapture permet, par l'utilisation de tests statistiques, d'estimer la taille d'une population à partir d'un échantillon, mais aussi de réaliser différents tests de comparaison.

Pour cela, plusieurs sessions de capture sont organisées, où chaque individu capturé est marqué (pour l'individualiser) puis relâché. A chaque session, des individus déjà marqués sont capturés, ainsi que de nouveaux individus. Le rapport entre les deux permet de réaliser les tests statistiques adéquats.

Ainsi, au cours de notre étude, la CMR a été utilisée pour:

  • Réaliser le test de piégeage (2009)
  • Estimer la taille de la population (2009 et 2010)

 

Fiche d'identité :

 

Tous les individus capturés ont été pesés, mesurés, photographiés, marqués ; leur âge et leur sexe a été déterminé ; les femelles ont été radiographiées pour vérifier la présence d'oeufs.

Les femelles gravides* ont été équipées d'émetteur pour le suivi par radiopistage.

L'ensemble des information a été consigné sur une fiche d'identité.

 

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RESULTATS

Quelques individus présents ou une population reproductrice ?

  • La population :

84 individus ont été identifiés en trois ans: 31 femelles, 17 mâles, 35 juvéniles.
Cela représente un sexe-ratio*de 65 % de femelles et un âge-ratio* de 58 % d'adultes.

L'ensemble de ces individus présente une grande variabilité de taille (3 à 28 cm).

La population présente des individus de toutes tailles

  • Les femelles reproductrices et la recherche des sites de ponte :

6 femelles ont été radiographiées gravides, avec 14,2 œufs en moyenne par femelle. Parmi ces six femelles, quatre sont sorties à terre à plusieurs reprises. Les sites visités par les femelles ont été fouillés, mais sans ponte avérée.

La présence des deux sexes reproducteurs (mâle et femelle), la grande variabilité de taille au sein de la population et la présence de nouveaux-nés  démontre que la population se REPRODUIT sur le site.

Emergent

  • Taille de la population :

La taille de la population de tortues de Floride a été calculée pour l'ancien méandre, à partir de la population de Cistudes.


Sur ce site, on estimait en 2010 qu'il y avait environ 46 tortues de Floride et 120 Cistudes, ce qui représente une densité de Cistudes trois fois supérieureà celle de tortues de Floride.

 

Mais attention ! Dans leur milieu naturel d'origine, les populations de tortues de Floride peuvent atteindre des densités bien supérieures à celles des Cistudes.

 

Dans un contexte de colonisation, la possibilité que l'effectif de la population augmente et que la densité d'individus dépasse celle de la population de Cistudes ne doit pas être négligée.

 

Quels sont les risques liés à une plus grande densité de tortues de Floride que de Cistudes ?

D'après deux études menées par Cadi et Joly et réalisées en milieu semi-naturel, la cohabitation des tortues de Floride et des Cistudes avec de fortes densités provoque à terme une augmentation du taux de maladie voire de mortalité chez cette dernière espèce. Si ces résultats s'avèrent effectifs en milieu naturel, la situation de la population de Cistude d'Europe présente dans l'ancien méandre est particulièrement préoccupante.

  • Occupation de l'espace et déplacements :

Les tortues de Floride occupent principalement les eaux stagnantes entourées de roselières, surtout celles du nord de la zone d'étude (densité maximum au niveau de l'ancien méandre).

La très faible densité dans les roselières du sud pourrait être due au fait que l'espèce est en cours de colonisation ou à la faible disponibilité en eau libre dans ces sites, les rendant moins favorables.

 

De grands déplacements ont été constatés grâce au suivi par radiopistage, notamment des eaux stagnantes vers le cours vif du fleuve au cours de l'été.

La population est donc mobile et présente une importante capacité de dispersion.
 

De plus, en trois ans, trois individus ont été observés sur le cours vif du Rizzanese, de un à 4 km en amont de la zone d'étude. Ces observations tendent à montrer que la population n'est pas confinée à l'embouchure du fleuve mais qu'elles'étend bien au-delà, dans la basse vallée du Rizzanese.

 

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CONCLUSION

Les trois années d'étude passées dans la basse vallée du Rizzanese ont permis de conclure à l'existence d'une population reproductrice, qui, avec une grande capacité de dispersion, s'étend au-delà de la simple embouchure.

Vu le contexte actuel de diminution de la biodiversité et la menace potentiel que représente la tortue de Floride, la situation sur le site paraît préoccupante.

Cependant, les résultats nous ont permis d'acquérir de précieuses connaissances quant à la biologie et l'écologie de la Tortue de Floride, et notamment le type de milieu qu'elle privilégie. Ainsi, en parallèle avec les résultats obtenus par le piégeage, il est envisageable à plus ou moins long terme une gestion réaliste de cette sous-espèce par la capture.

 


ACQUERIR DES COMPETENCES

Mise au point d'une méthode de piégeage :

Pour mettre en place la méthode de piégeage, un découpage en deux parties a été réalisé :

  1. Le test de piégeage, permettant d'évaluer différents paramètres (type de piège, type de milieu favorable, etc.).
  2. Le test d'éradication, permettant de vérifier l'efficacité de la méthode mise au point.

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TEST DE PIEGEAGE

Objectifs

  • Comparer 4 types de pièges connus dans la capture de tortues et déterminer le plus efficace pour piéger la Trachémyde ;
  • Comprendre comment utiliser ce(s) piège(s) de manière optimale.

Pièges

  • La nasse souple :

 

Il s'agit du piège utilisé traditionnellement aux Etats-Unis, par les spécialistes réalisant des études sur cette sous-espèce. La nasse est constituée d’arceaux reliés par du filet. Deux gorges partent des arceaux extérieurs vers l’intérieur du piège.

Ce type de piège utilise la recherche d’aliments. On doit donc y placer un appât. Il est nécessaire d'agrémenter le piège de flotteurs, de manière à laisser chaque individu respirer.

 

  • La cage-piège :

 

Ce piège a été utilisé avec succès pour une étude réalisée dans les Pyrénée-Orientales par une équipe de l'ONCFS.

Il s’agit une simple cage de grillage possédant une entrée et une trappe pour la sortie des individus.
La cage-piège utilise la recherche d’aliments. Elle est donc utilisée avec un appât.

A l’eau, le piège est accompagné de flotteurs pour le maintenir en position semi-immergée de manière à laisser un espace pour la respiration.
 

  • La filet verveux

 

Le filet verveux est utilisé traditionnellement dans la capture des Cistudes d'Europe.

Il est constitué de plusieurs poches de plus en plus petites et d’une ou deux ailes placée(s) au niveau de l’entrée du piège.


Le filet verveux est un piège utilisant le déplacement des individus le long de la berge et la recherche d’aliments.
 

  • Le piège à insolation

 

Le piège à insolation a été utilisé avec succès pour la capture d'individus dans le étangs péri-urbains.

Le piège à insolation utilise la recherche de sites dits « de bain de soleil », ou solariums. Il est constitué d’un cadre flottant sous lequel est accroché un bassin collecteur.

 

Aucun appât n'est utilisé dans le fonctionnement de ce piège.

 

Types de milieu

 

 

L'efficacité du piégeage a été comparée entre deux types de milieu : l'eau courante (photographie de gauche) et l'eau stagnante (photographie de droite).

 

 


Protocole

Quatre sites ont été choisis pour le test de piégeage, en fonction de plusieurs caractéristiques (forte probabilité de présence d'individus, accessibilité). Sur chacun de ces sites, tous les pièges d'un même type ont été placés sept jours durant, avant de passer au site suivant.

Quatre sessions ont été réalisées durant le mois de juillet 2009, ce qui représente un mois de piégeage.


 

Au cours de ce test, tous les individus capturés ont été pesés, mesurés et marqués ; leur âge et leur sexe ont été estimés. L'ensemble de ces informations a été placé dans une fiche d'identité indidviduelle.

Afin de tester statistiquement l'efficacité des pièges, il a été nécessaire d'utiliser la méthode de capture-marquage-recapture.

 

Résultats

Au cours du test de piégeage, 15 tortues de Floride et 75 Cistudes ont été capturées.


 

A partir de ces résultats, nous pouvons dire que:

  • Le piège le plus efficace pour les tortues de Floride est la nasse souple, pour les 4 sites ;
  • L'ancien méandre est le site qui a permis de capturer le plus d'individus ;
  • Les pièges gardent la même efficacité tout au long de chaque session (l'efficacité n'augmente pas car les animaux s'habituent au piège, par exemple).

 

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TEST D'ERADICATION

  • Année 1 (2010) 

Site :

Le site choisi est l' ancien méandre, pour sa petite taille et son isolement.

Protocole :

Sur ce site, le piège le plus capturant en 2009 (nasse souple) a été utilisé avec une forte pression de capture, afin d'évaluer la possibilité de capturer tous les individus, et dans quelles conditions cela est possible (combien de pièges, pendant combien de temps?...)

 

 

Ainsi, 38 nasses souples ont été placées le long des berges avec une pression de capture d'un piège tous les 15 mètres environ. Sur toute la période, les pièges ont été relevés sans interruption une fois par jour.

 

 

Résultats :

Au total, 37 Tortues de Floride ont été capturées par les nasses souples sur l'ensemble du test, dont 25 adultes.

Ces 37 individus représentent 82% des 46 estimés.

 

Ces résultats montrent que les nasses souples utilisées dans un milieu restreint et isolé permettent de réduire notablement le nombre d'individus, qui plus est les adultes reproducteurs. Ce dernier résultat est important, car pour lutter contre cette espèce invasive, il est primordial d'extraire les adultes en priorité.

Cette méthode paraît donc efficace, au moins dans ce type de milieu.

 

Localisation des captures :

Sur la carte ci-dessus, les cases noires représentent les pièges non capturants. Les boules dorées représentent les pièges capturants, et leur taille est proportionnelle au nombre d'individus capturés.

On voit ainsi que les captures sont réparties de manière hétérogène, le maximum ayant été réalisé les secteurs les plus ensoleillés, les moins venteux, les plus étroits et/ou ceux présentant les sites de bain de soleil naturels. Ils coïncident avec les culs-de-sac présents sur le site.

Ce test a permis de voir que les tortues de Floride se capturent préférentiellement dans certains types de secteurs.

 

  • Année 2 (2011) 

Les captures ont été étendues à la zone nord du site d'étude, pour affiner les connaissances dans les localisations et les périodes favorables au piégeage.

La zone sud n'a pas été utilisée, les densités d'individus étant très faibles.

Résultats :


34 individus ont été capturés, dont plus de la moitié dans la roselière nord de l'ancien cours, notamment le trou palette (56 % des captures).

Les résultats obtenus en 2011 ont affiné la vision des localisations préférentielles de captures de Tortues de Floride.

Ainsi, il a été mis en évidence que les Tortues de Floride se capturent préférentiellement  dans des zones isolées au sein d'une roselière, avec une grande profondeur d'eau (au minimum 1,5 à 2 mètres), des berges abruptes, confinées et isolées du vent, sous forme de chenal et/ou de « cul-de-sac », et bien ensoleillés.

 


PARTENAIRES

 

COMITE SCIENTIFIQUE

Un grand merci aux trois membres du comité scientifique qui nous ont aidé et soutenu au cours de toute la durée de cette étude.

 

Marc CHEYLAN

  • Spécialiste en herpétologie Méditerranéenne, notamment de la Cistude d’Europe,
  • Enseignant chercheur au CNRS/EPHE de Montpellier
     

Olivier LORVELEC

  • Spécialiste de la biologie de la conservation et l'écologie des invasions biologiques de l’INRA de Rennes

 

Claude MIAUD

  • Directeur d'étude EPHE (CEFE/CNRS)
  • Vice-président de la Société Herpétologique de France (SHF)
  • Coordinateur du groupe de travail sur la problématique des Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) et les espèces invasives chez les amphibiens et reptiles

 


PARTENAIRES FINANCIERS

Merci aux partenaires financiers de nous avoir soutenu et fait confiance

 

DREAL CORSE

(Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement - Corse)

 

AERMC

(Agende de l'Eau Rhône - Méditerrannée - Corse)

 

OEC

(Office de l'Environnement de la Corse)